Analyse d’une œuvre sous la Révolution française
Présentation
de l’œuvre :
« Exécution capitale de la
Révolution » : huile sur toile réalisée par Pierre-Antoine Demachy
vers 1793. Sa hauteur est de 37 cm et sa longueur de 53.5 cm. Elle est
actuellement exposée au Musée Carnavalet.
Biographie
de Pierre-Antoine Demachy :
Né à Paris le 17 septembre 1723,
Pierre-Antoine-Damachy s’illustre d’abord dans la réalisation de décors scéniques,
pour le théâtre au collège Louis Le Grand, puis à l’Opéra avant d’être nommé,
en 1764, peintre d’architecture des décors de théâtre au Menus Plaisir su roi
et dessinateur du Cabinet de celui-ci. A partir de 1770, Demachy travaille à la
décoration de nombreux hôtels parisiens, en utilisant avec expérience le décor en trompe l’œil. Il meurt le 10
septembre 1807 à 84 ans.
Quelques exemples de ses
œuvres : « Cérémonie de la pose de la première pierre de la
nouvelle » (1764), « Le Louvre et la colonnade nouvellement dégagée
(1773), « La fête de l’Etre suprême au Champs de Mars » (8 juin 1794).
Contexte
Politique et Social :
Vers 1793, la Révolution
Française a déjà commencé, la constitution de 1791 déjà rédigée, le Roi Louis
XVI est désacralisé et les monarques européens ont envisagées une guerre pour
revenir à l’ancien régime. A présent l'instauration de la première République
fait vivre une terrible expérience aux français. La France est envahit par une
coalition européenne et l'Assemblée législative déclare la guerre. Ensuite
apparaît la convention où les montagnards prennent le pouvoir et font vivre un
enfer aux français.
Analyse
de l’œuvre :
Dans ce tableau, au premier plan,
nous pouvons distinguer une foule de personnes assistant à une exécution sur la
place de la Révolution. Celles-ci sont très nombreuses, certaines personnes
sont sur des chevaux d'autres à pied et regarde attentivement ce qu'il se
passe. Les cavaliers ont l'air d'être des soldats surveillant la foule armée
puisque on aperçoit et des épées des lances. Beaucoup de spectateurs semblent
content du sort de l'homme près à mourir. Ils sont plutôt bien vêtus et sont
mêmes pour quelques-uns accompagnés d'animaux. Certaines personnes portent des
bonnets phrygiens.
Au second plan, nous remarquons
la guillotine qui est en hauteur munit d'une lame bien aiguisé à décapiter
l'homme tenu par des gardes, la tête de celui-ci s'approche de la guillotine et
un autre homme tient la corde retenant la lame de celle-ci avant l’exécution.
L'homme est habillé de blanc.
A l’arrière plan, nous
distinguons des grands bâtiments style temple grecs surement bâtiments politiques.
Les couleurs sont de plus en plus pâles en fonction de la profondeur du
tableau. L’exécution est mise en valeurs aussi car elle se fait en hauteur et
il n’y a pas de nuages au dessus de cette scène.
Impressions
personnelles :
J’apprécie cette œuvre puisque elle
met en scène une scène révolutionnaire très fréquente à cette époque. Elle fait
réfléchir sur la mentalité des personnes qui veulent regardées l’exécution d’une
personne au XIXe siècle. Les personnages y sont bien représentés et la
technique du peintre est appréciable.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire